Il ne s’agit pas de conchyliculture, ni de mytiliculture, d’ostréiculteurs ou de pêcheurs à la ligne, mais,
d’un paysan et la mer
juste à la frontière
entre la mer et la terre,
c’est un peu son pied à terre,
alors qu’il n’a pas du tout le pied marin,
où on ne vient pas l’embêter.
Mais, quand les “gabelous”
y arrivent malgré tout,
il le prend mal, le mal de mer.
On n’y touche pas, à ses trous à homards,
même si, une fois, il a eu la curiosité
d’aller visiter les trous du voisin !
Et tant pis quand il se prend les pieds
dans les rochers …. “je suis pêcheur à pied”,
dit-il, “pas de ceux qui ont goût des bateaux”.
Mais qui “dit-il” est-il ? Un bien drôle de gars,
philosophe de la terre et du ciel,
poète des odeurs et saveurs,
un regard plein d’amour et d’humour,
qui en apprend tous les jours,
“Paul est un drôle d’engin” … dit-il encore, Paul Bedel.
Résonances et citations tirées du livre de Catherine Ecole-Boivin, “Paul Bedel, testament d’un paysan en voie de disparition”, éd. J’ai Lu -2009
PS. Un autre article à ce sujet … cliquer sur le lien : http://www.enviedepaysans.fr/blog/2014/06/apres-lhiver/