Une histoire se termine, se raconte …

Aimer, c’est  peut-être une envie de partager, mais, surtout, partager ses envies, non ?

le jardin en février 2012, sous la neige !

  … PETIT PRODUCTEUR ? Qui suis-je donc ? Un paysan (cf. note ci-dessous), un cultivateur, un maraîcher, un agriculteur, un exploitant agricole ou un agri-manager ? Non, je ne suis que “cotisant solidaire”, statut de la mutualité sociale agricole, sans aucun droit à une couverture sociale, ni retraite ! De fait, je travaille une parcelle de 1,2 hectares en SAU (surface agricole utile), c’est-à-dire sans  les haies et autres passages de service, en rotation triannuelle, soit environ 3 à 4 000 m2 par an, en bref, un grand jardin ! Cela pourrait tout aussi se définir comme une micro-ferme et si vous voulez en savoir plus, cliquez ICI !

     Depuis l’an 2000, j’ai changé totalement de vie, de la ville à la campagne, de l’industrie à l’Agriculture Biologique (AB… Antoine et Brigitte, ma compagne) ! Et de la nature à la culture, j’ai retrouvé les fondements de la vie humaine ! vous y comprenez quelque chose ?      Produire, vendre, un autre couple, moins idyllique ! Face cachée, face visible … comme la lune, avec laquelle j’essaie de composer mes menus ” agronomiques” : semer, planter, entretenir, récolter; je pratique la culture de légumes de saison, à partir de semences bio et non-hybrides, et de quelques fruits. Face visible : je vends l’essentiel de ma production sur le marché bio et fermier de Cadillac, tous les samedis matin. Et quand on achète un produit, on “achète” le monde qui va avec … et, peut-être, plus écologique !

Le chemin vers l’agriculture n’est pas des plus faciles et l’accès au foncier en est peut-être le plus difficile ! Toutefois, avant même de me lancer, j’avais aussi essayer de me former, par la pratique, et de savoir si je tenais le coup … physiquement ! Et j’ai eu la chance de pouvoir le faire, pendant toute une saison, d’avril à octobre 1996, à Genève, dans une coopérative de consommateurs et jardiniers – fondateurs des Jardins de Cocagne, merci Reto, Claude et les autres qui m’ont donné envie de reprendre racine – en participant à la production, à la mise en “cornets” – les paniers à la suisse – ou même à la distribution dans divers quartiers de Genève, mais, aussi, à la vente sur les marchés et, çà, çà m’est resté !

NOTA BENE ” Ces paysans qui ont fait l’Europe ! A partir du VIIème millénaire av J-C., la pratique de l’agriculture et celle de l’élevage, originaires de la Méditerranée orientale (le Tigre et l’Euphrate) gagnent l’Europe, unifiant peu à peu l’organisation sociale, les techniques, les pratiques alimentaires – Jean Guilaine. “

Le paysan est donc l’héritier d’une histoire de plus de 10’000 ans, d’agriculture et de biodiversité, sans laquelle aucune variété d’utilité agroalimentaire n’existerait ! (voir le livre de M. Mazoyer et L Roudard ” Histoire des agricultures du monde “). Un fragment de cette histoire vous est donné ci-après :

Du XIe au XIIIe siècle, l’Europe connut une phase sans égale de croissance et de développement. C’est alors que furent créés les paysages qui sont encore ceux de nos campagnes. Plus que le temps des chevaliers et des seigneurs ou des moines et des prêtres, ce temps fut celui des laboureurs, des manants et des vilains, dont le travail seul fut à l’origine de cette prospérité.

Le temps des laboureurs. Travail, ordre social et croissance en Europe (XIe-XIVe siècle), Albin Michel, collection “L’évolution de l’humanité”, octobre 2012, de Mathieu Arnoux.

« La crise consiste justement dans le fait que l’ancien meurt et que le nouveau  ne peut pas naître : pendant cet interrègne on observe les phénomènes morbides les plus variés »,  écrivait le théoricien Antonio Gramsci. (dans la traduction française des Cahiers de prison parue aux Éditions Gallimard sous la responsabilité de Robert Paris: Cahier 3, §34, p. 283)…. Un autre monde est-il donc possible ou même nécessaire ?

citation de Daniele Manacorda,   j’ajouterai que ce développement doit promouvoir une croissance culturelle dans le sens où la culture est l’ensemble des relations sociales, humaines.

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Entre Suisse et Autriche, la vallée de l’Inn

Des paysages et des fermes ! Mais, pas que … Un parcours de Sankt Moritz jusqu’à Innsbruck, c’est bien la vallée de l’Inn et qui s’en va jusqu’à Passau où l’Inn rejoint le Danube ! Tiens, cela me rappelle mes premières vacances en plein été, de Passau à Vienne !

Mais, c’est dans le Tyrol autrichien que nous sommes tombés, une équipe d’ami.e.s en vélos et sacoches de voyage, cherchant un magasin d’alimentation pour pic-niquer, sur une ferme avec un cabanon attenant et affichant “SB-Hofladen” ! Késako ? Petite traduction : Self-Service dans la cour de la ferme où nous avons pu nous ravitailler avec qu’une petite partie de tous les produits fermiers que contenait ce self-service et son frigo, en particulier. Self-Service, oui, tu prends ce que tu as envie, tu notes les articles que tu prends et leur prix et tu fais l’addition que tu verses dans la caisse, là, sous ton nez ! Ils peuvent bien laisser ouvert de 07H00 à 22H00 !

Et, en plus, ils sont pas peu fiers, les paysans tyroliens; ils affichent aussi sur le fronton de la ferme une sorte de calicot bien clair … re-petite traduction :

Nous travaillons dur pour la santé des gens ! … rien que çà ! ben, oui, ils ont peut-être raison avec ou sans COVID19 ! Et voilà les amis … déjà à la pause !

Et si vous en voulez un peu plus …

Guarda est un des villages typiques les mieux conservés d’Engadine. La plupart des maisons sont décorées par les sgraffites caractéristiques de la région, le centre du village est reconnu comme bien culturel suisse d’importance nationale. On retrouve la première trace écrite de Guarda en 1160. Sa gare se trouve 200 m plus bas, à 1430 m d’altitude ! Et pour ceux et celles qui n’ont pas pu faire ce dénivelé, mais, ont préféré, sportivement, prendre le train, voilà quelques photos :

Innsbruck ! Fin de parcours …

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Un marché citoyen à St. Macaire – Gironde

et j’y participe, à ma façon, en y apportant quelques légumes, quasiment tous les mercredis, à des collègues ! quelques photos au tout début et à l’inauguration de ce marché aux confins de st. macaire et de langon, bref sur un ces fameux rond-points !

 

et puis, après quelques difficultés administratives, les bâches ont dû être enlevées, la zone de gratuité, mise de côté, etc… mais, le marché résiste et ne lâche rien de son originalité et de sa convivialité, de ses rencontres avec les producteurs locaux et autres militants ….

 

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Un coup de coeur pour le Chiapas !

J’ai reçu une lettre d’information de l’association LA PAQUITA à Bordeaux qui m’a fait envie ! Je venais de terminer, il y a quelques semaines un livre important sur le Mexique, de Guillermo Bonfil Batalla, édité en1987 et pour la première fois en français, en … 2017 ! Editions Zones Sensibles et dont le titre est :

Mexique profond
Une civilisation niée

 

Et voici la “niouzletter” …..  ” N’y a t-il pas une urgence à vouloir comprendre le monde dans lequel nous vivons pour en imaginer d’autres ? Par cette exposition, la galerie s’ouvre à l’histoire présente du mouvement zapatiste au travers d’une série de peintures réalisées par des paysans mayas-tseltals de la vallée de Morelia, au Chiapas.”

 

 

” Depuis le soulèvement armé du 1er janvier 1994 et son intempestif « Ya Basta ! », les rebelles zapatistes du Chiapas n’ont pas cessé d’inventer de nouvelles formes de lutte et de faire croître dans leurs territoires d’autres manières de vivre qu’ils dénomment « autonomie ». Cette expérience constitue l’une des utopies réelles les plus remarquables qu’il soit donné de découvrir aujourd’hui sur une planète livrée à la dévastation et à la déshumanisation.”

(Nous saluons toutes les femmes du Mexique et du monde), 2018 | peinture sur toile, 30×40 cm | photo Salle Principale, Paris

” Sur les murs des villages comme sur les toiles réalisées sur châssis toilés, les peintres-paysans zapatistes transmettent l’esprit de leur lutte par le biais de scènes simples du quotidien où se côtoient le travail agricole, l’éducation ou l’art de l’auto-gouvernement, qu’ils associent aux énoncés les plus explicites quant à leur volonté de combattre le capitalisme néolibéral, de défendre les valeurs de la communauté et de faire naître un monde où il y ait place pour de multiples formes du bien vivre. Une peinture de combat qui alimente, très loin des académismes d’un art contemporain asservi aux lois du Marché, un art populaire de la plus haute importance dont la force indéniable nous questionne sur la pertinence de nos choix, qu’ils soient esthétiques ou politiques. La puissance de la lutte collective qui effraie tellement nos pouvoirs autoritaires est celle qui alimente ces représentations fraîchement arrivées des montagnes et des forêts du Chiapas que nous sommes très fiers d’accueillir, pour la première exposition de peinture de la galerie Salle Principale. Où donc ? “

Un mundo donde quepan muchos mundos |

Peintures zapatistes du Chiapas du 1er juin au 28 juillet 2018

Horaires d’ouverture : de mercredi à vendredi | 14h – 19h

samedi | 11h – 19h

salle principale | la galerie

28, rue de Thionville

75019 Paris

 

 

 

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Des vacances en plein été !!!

Mes premières vacances en plein été depuis bien longtemps, le long du Danube, de la frontière allemande – Passau – jusqu’à Vienne, en Autriche. Le “beau Danube bleu ” … ? Beau parce que bleu ? Raté ! Le Danube n’est pas plus bleu que le Lac Léman, mais, par contre, plus long, c’est le deuxième fleuve européen … après la Volga, long d’environ 2900 km ! C’est aussi partir de la Garonne, pas loin de son embouchure sur l’océan Atlantique et arriver, presque,  sur la Mer Noire ou est-ce que cela sera pour une prochaine fois, en passant par Bratislave, Budapest, Belgrade, pas loin de Sofia ou de Bucarest  !! Mais, pour cette fois, nous en avons fait qu’un peu plus de 300 km, en 7 jours, ce qui nous a permis de visiter plein de sites historiques, de villages sympathiques et, pour finir,  bien entendu, Vienne, la capitale ! Cette voie navigable qu’est le Danube, a été aussi une des voies “royales”, il y a 10’000 ans, des migrations venues, tiens donc, … du Moyent-Orient déjà (Syrie, Irak, etc… qui ne s’appellaient pas ainsi, évidemment ) !!! Plus tard, ce furent les Romains – et les poteaux indicatifs, ou même les musées, le long du parcours, sont nombreux à le montrer – qui y bâtirent une voie “impériale”, jusqu’en Allemagne ! Par contre, il est vrai que les Ottomans s’y sont cassés les dents, enfin … pas loin de Vienne !

 

… Avec une petite chanson,  préparée sur le vélo par des copines, à l’occasion de mon anniversaire, une semaine du mois d’août, le long du beau Danube bleu : que du bleu, du beau et du beau temps !!!

 

Brigitte a dit, Antoine vient faire du vélo
Et aussitôt,  Antoine a lâché le boulot !
Il est allé s’acheter un cuissard,
Il était déjà prêt pour le départ !
Yé é é é é é é é é…. Ho yé !!!!
Brigitte a dit, Antoine lâche tes poireaux,
Vient sur le Danube, il y a des châteaux !
Avec ton cuissard à bretelles,
Tu feras tomber toutes les demoiselles !
Yé é é é é é é é é é…. Ho yé !!!!
On se retrouve ce soir autour d’une bière,
Tous ensemble, pour ton anniversaire !
L’année prochaine, on ira peut être à Budapest
Et tu verras ce sera bien mieux que Brest !
Yé é é é é yé é é é é…. Ho yé !!!!

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Eclats de printemps !

Plein les yeux, le plein de soleil …

Plains-toi donc jardinier ou paysan !

 

ascensionnel008XEn ce jour dit de l’Ascension, 26°    annoncé à Bordeaux, c’est  quasiment l’été, chaleur atténuée  par un léger vent d’autan.

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Nous avons tout ouvert, portes et fenêtres, et nos yeux, et nos oreilles et notre nez, à la vue et aux parfums de la glycine, en train de passer, des roses qui ne disent pas leur nom, et du lilas en brassées.

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Je repique quelques plantules de céleri-raves en godets avant le repiquage final en pleine terre, sous le châtaignier qui forme ses premières feuilles et sur lequel un pic épeichette s’est aiguisé le bec, un certain temps, et depuis une grive musicienne s’égosille soir et matin. Ah! la simplicité ! C’est pas loin d’une envie de “far-niente”, non ? Nos chats ne s’y trompent pas !

 

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Du radis noir tout l’hiver ??? Et pourquoi pas !

Les portes ouvertes du radis noir !

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                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                       Et, avec le printemps, profitez au moins de quelques recettes …Mais pas à n’importe quelle sauce ou plutôt, variez-en l’usage, et les recettes au mieux !… Faites donc une cure !!! Personnellement, je préfère le radis noir rond …
 
  • Ah ! Est-il donc fort ou piquant votre radis noir ? Me demande-t-on souvent. Eh ! Oui et spécialement avec une fin d’été bien chaude, il en a pris, en quelque sorte, de la « chaleur » ! Mais, ne le confondez tout de même pas avec un piment calabrais, par exemple.

Et pour faire mieux connaissance, allons-y de quelques recettes ou de quelles façons le prendre en main avant de le prendre en bouche et d’éviter des grimaces !

D’abord, ce radis noir, rond, bio de Barie, est, contre toute attente, juteux ! C’est aussi une occasion d’en faire un jus pour ceux que cela tente ! En ce qui me concerne, je le préfère en fines tranches, manuellement ou avec, par exemple, une … mandoline ! De la cuisine en musique ? Oui, pourquoi pas, mais voyez plutôt l’outil :

La mandoline est l’ustensile de découpe indispensable pour réaliser des tranches et des juliennes de légumes… – tiré de Wikipédia !

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Avec le résultat de cette découpe, vous pourrez agrémenter une « pléïade » de tapas et autres amuse-gueules, sans oublier un florilège de crudités, mélanges de feuilles, de racines, de pommes – aussi en fines tranches – de noix ou même d’agrumes. En particulier, ne râpez pas vos carottes, mais, coupez-les aussi en tranches, en biais, en

long et la betterave éventuelle – en particulier la betterave de Chioggia, marbrée de blanc -, itou ! Vous pouvez aussi rajouter des tranches d’un autre radis blanc, long de type « daikon », d’automne, plus doux. Ensuite, je termine mon assemblage par un filet d’huile d’olive plutôt qu’une vinaigrette !

Revenons aux tapas … et au pain d’épices ! Ce dernier sera coupé en fines tranches – encore une fois – sur lesquelles vous pouvez disposer du fromage de chèvres frais, en rondelles, ou étaler du Roquefort et, par dessus, une fine tranche de … radis noir !

Variante : à la place du fromage, mettez-y une tranche d’avocat, agrémentée d’une touche de « chutney » ou son équivalent en « guacamol » – mot hispano-américain, du nahuatl ahuacamulli  : Préparation à base de purée d’avocat, de tomate, d’oignon, d’épices et de piment (cuisine mexicaine). – Ou encore, prenez un fromage à pâte dure, de type Comté ou Gruyère, en AOC, et, là encore, coupez-le en fines tranches que vous mangerez en sandwich avec de fines tranches de radis noirs et je vous assure que vous allez trouver plein d’autres idées … et bon appétit !

 

 

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 Et quelques références nutritionnelles :

http://www.aprifel.com/fiche-nutri-produit-radis-noir,62.html

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Monologue(s) du jardinier

Les Lecturiales, – voir article précédent – c’est une rando dans l’histoire, les histoires, les lectures de textes choisis et de paysages, ceux de l’entre-deux-mers. Et pour l’avant-première, chez Jeff et Christine, ce fût le spectacle-transfuge du Potager du Roi, à Versailles en 2003 et ses Fantaisies Potagères – référence du bouquin – vers les Monologues du Jardin ! Monologues, oui, dans la forme, mais, dans le fond, ce sont aussi des dialogues du jardinier, du maraîcher, du paysan avec la nature, son environnement … Et, aujourd’hui, qu’est-ce que je fait ou ne fait pas ? A qui je m’adresse ? Qui me donnera une réponse ? Et si je fais faux, j’aurai la réponse, c’est sûr ! Et si je fais bien ou pas tout faux, la terre me donnera SA réponse, SES fruits – voir aussi l’éthique du paysan

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Et le ciel, la météo, le climat, seront-ils cléments ? Avec sa farandole de vents tournants, poussant ou chassant celle des nuages, accompagnée de pluies, de giboulées ou même de grêle, dans cet entre-deux-mers, encore récemment sinistré, sans recours … La terre, l’eau, les semences, mes outils de travail … c’est bien de l’agriculturel, non ? Sinon, pourquoi tous ces bons mots que vous n’utilisez peut-être plus beaucoup pour dire les choses de la vie ? Et pourquoi faut-il que les légumes aient si mauvaise réputation ? Vous voulez des exemples ou plutôt donnez-moi en quelques-uns !

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Les Lecturiales …

Souvenirs d’un été …  Ah! l’été passe trop vite, vous le savez bien ! C’est comme les Lecturiales, vous connaissez ? Du 9 au 19 juillet, le 8ème Festival de la lecture-spectacle itinérant dans l’entre-deux-mers, presque tous les jours, en matinée ou en soirée, même pour les enfants, pas cher – il y a des municipalités qui vous offrent, non seulement le spectacle (merci St.Pierre de Bat, entre autres), mais aussi des encas gourmands ou un vin du terroir. Dans un autre cas, ce sont les enfants eux-mêmes, en toque blanche, qui ont préparé un repas et l’ont servi ! Mais, vu la densité des spectacles et quelques fois la distance à parcourir, je n’ai pas pu tout voir, loin de là … et, chaque année, j’attends l’année prochaine pour m’étonner d’une nouveauté ou d’une reprise originale. Alors, le 9ème ?… Je l’espère, mais, cela ne sera pas facile de trouver des financements … subventions en berne ! Et la compagnie Gardel en appelle au mécénat ou à votre bon coeur ! Ci-après, quelques photos de la lecture, par Domi, d’un choix de “fantaisies potagères”, en avant-première, chez Jeff et Christine, en attendant d’autres commentaires … agriculturels !

 

 

 

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Le paysan et la mer …

Il ne s’agit pas de conchyliculture, ni de mytiliculture, d’ostréiculteurs ou de pêcheurs à la ligne, mais,

d’un paysan et la mer

juste à la frontière

entre la mer et la terre,

c’est un peu son pied à terre,

alors qu’il n’a pas du tout le pied marin,

où on ne vient pas l’embêter.

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Mais, quand les “gabelous”

y arrivent malgré tout,

il le prend mal, le mal de mer.

On n’y touche pas, à ses trous à homards,

même si, une fois, il a eu la curiosité

d’aller visiter les trous du voisin !

Et tant pis quand il se prend les pieds

dans les rochers …. “je suis pêcheur à pied”,

dit-il, “pas de ceux qui ont goût des bateaux”.

 

noirmoutiers_017X

 

Mais qui “dit-il” est-il ? Un bien drôle de gars,

philosophe de la terre et du ciel,

poète des odeurs et saveurs,

un regard plein d’amour et d’humour,

qui en apprend tous les jours,

“Paul est un drôle d’engin” … dit-il encore, Paul Bedel.

 

Résonances et citations tirées du livre de Catherine Ecole-Boivin, “Paul Bedel, testament d’un paysan en voie de disparition”, éd. J’ai Lu -2009

 PS. Un autre article à ce sujet …  cliquer sur le lien :  http://www.enviedepaysans.fr/blog/2014/06/apres-lhiver/

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